Des mois de tension et de protestations au Burkina Faso ont culminé en un coup d'État militaire le lundi 24 janvier. La crise politique s'ajoute à un contexte fragile caractérisé par un conflit en cours avec une dégradation dramatique de la sécurité et des déplacements de population de plus en plus importants. Cela a laissé de nombreuses personnes en difficulté pour trouver de la nourriture, de l'eau, un abri et des soins médicaux. Les organisations humanitaires sont également touchées par la violence, ce qui rend extrêmement difficile l'acheminement de l'aide indispensable.

Neuf membres du personnel de Médecins sans frontières (MSF) ont été retenus par les autorités soudanaises dans la capitale Khartoum dans la soirée du 24 janvier, avant d'être libérés le lendemain matin.

Médecins Sans Frontières (MSF) répond à la dernière recommandation de l' Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le baricitinib, un traitement pour le COVID-19. MSF appele les gouvernements à prendre des mesures immédiates pour garantir que les monopoles de brevets n'entravent pas, une fois de plus, l'accès.

Les prévisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquant que plus de 50% des Européens sont susceptibles d'être infectés par le variant Omicron dans les six à huit semaines à venir, Médecins Sans Frontières (MSF) exhorte l'Union européenne (UE) et les gouvernements du monde entier à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une distribution équitable des outils médicaux face au Covid-19, y compris les traitements, tests et vaccins, afin de réduire la mortalité mondiale et la probabilité de développement d'autres variants.