Entre le 5 et le 22 février, les cyclones Batsirai et Emnati ont balayé la côte est de Madagascar, entraînant la destruction de nombreux centres de santé. Plus de 150 000 personnes sont actuellement sinistrées. Sur place, les équipes d’urgence de Médecins Sans Frontières (MSF) peinent à se rendre dans certaines zones rurales isolées où les communautés ont un accès très limité aux soins et aux services de base.

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale causée par une maladie transmise par un rongeur, qui est endémique en Afrique de l'Ouest. Le projet de MSF à Abakaliki, dans l'État d'Ebonyi, a débuté en mars 2018 pour répondre à la fièvre de Lassa, avec pour objectif spécifique de réduire la transmission aux travailleurs de la santé et d'améliorer la gestion des cas afin de réduire la mortalité parmi les patients, avec pour objectif à long terme d'influencer les protocoles pour le Nigéria, ainsi que plus loin dans la zone de Lassa en Afrique de l'Ouest. Temmy Sunyoto, membre de l'unité de recherche luxembourgeoise de MSF (LuxOR), rend compte d'une mission qu'elle a effectuée en octobre 2021 à Abakaliki.

Alors que les négociations sur la dérogation de l'Accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aspects des droits de propriété intellectuelle liés au commerce (ADPIC) reprennent officiellement cette semaine, Médecins Sans Frontières (MSF) appelle l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni et la Suisse à adopter rapidement cette dérogation historique, qui lèverait les monopoles de propriété intellectuelle (PI) sur les outils médicaux contre le Covid-19, et qui est actuellement soutenue par plus de 100 pays à revenu faible ou intermédiaire.