Un homme tire un radeau en bâche à travers les eaux de crue à Rubkona, dans l’État d’Unity.  Dans tout l’État d’Unity, les habitations et les moyens de subsistance des habitants (cultures et bétail), ainsi que les établissements de santé, les écoles et les marchés, sont complètement submergés par les eaux de crue.
Actualité

Le changement climatique, accélérateur des crises humanitaires

Le lundi 24 février 2025

En 1 clic, aidez-nous à diffuser cette information :

Des familles se dirigent vers la terre ferme à Bentiu. 835 000 personnes ont été directement touchées par les inondations.  Dans tout l'État d'Unity, les habitations et les moyens de subsistance des habitants (cultures et bétail), ainsi que les établissements de santé, les écoles et les marchés, sont complètement submergés par les eaux de crue.

Notre environnement mondial évolue à un rythme alarmant, cela ne fait aucun doute. La communauté scientifique a lancé de sérieux avertissements.
Pour elle, le changement climatique constitue une menace pour l’avenir de l’humanité.

Pour MSF, l’humanité est notre priorité. Mais sa survie est liée à celle de son environnement.

Nos équipes, témoins directs du changement climatique

Personnes déplacées, sécheresse, malnutrition, conflit ou encore paludisme, aujourd’hui déjà nous sommes les témoins des effets du changement climatique :

  • Quand il y a très peu d’eau, impossible de cultiver et donc de produire de la nourriture.
  • Lorsque le climat se réchauffe et que le cycle des pluies change, les insectes comme les moustiques – qui transmettent des maladies telles que le paludisme et la dengue – se reproduisent plus rapidement et survivent dans des endroits où ils ne se trouvaient pas auparavant, exposant davantage de personnes à ces maladies meurtrières.
  • Lorsque les ressources sont rares, ces pénuries deviennent sources de conflits. Et les conflits forcent les gens à prendre la route.
  • Lorsque des catastrophes naturelles comme des cyclones ou des inondations surviennent, elles entraînent des traumatismes, des blessures, des décès et des maladies comme le choléra.

Nos engagements pour réduire notre empreinte environnementale

Il est urgent d’agir maintenant si l’on veut que le monde reste un endroit sûr où vivre. Nous voulons faire notre part et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire notre empreinte écologique.

Comment nous sommes-nous fixé cet objectif ?

Avant de se fixer cet objectif, nous avons pris le temps de calculer notre empreinte carbone car pour réduire son impact, il faut avant tout en identifier ses causes.
En 2019, nous avons donc fait un état des lieux complet de notre empreinte carbone. C’est ce constat qui nous sert actuellement de fil rouge pour toutes nos décisions.

MSF S'EST ENGAGEE A:

Réduire nos émissions de carbone de 50% d’ici 2030

Comment allons-nous atteindre cet objectif ? 90 % de la réduction totale sera atteinte grâce à 8 solutions :

Réduction des voyages aériens

Fret maritime et routier vs. fret aérien

Réparation et recyclage des équipements

Eviter et réduire les déchets

Taille et mouvements de la flotte de véhicules

Critères environnementaux pour les achats

Déploiement des énergies renouvelables

Eviter et réduire la consommation d'énergie des déchets

Thomas Kauffmann, Directeur Général de MSF Luxembourg

Dans de nombreux pays, les effets de la crise climatique sont déjà bien réels et ont un impact considérable sur la santé, mais aussi sur l’organisation de l’accès aux soins, la question des ressources alimentaires et des moyens de subsistance. Si nous voulons respecter notre éthique médicale qui consiste à « ne pas nuire », nous devons aussi nous assurer que nos propres modes de fonctionnement ne participent pas à la crise climatique. C’est pourquoi MSF est engagée depuis plusieurs années à réduire son empreinte environnementale, avec l’objectif d’une baisse de nos émissions d'au moins 50 % par rapport aux niveaux de 2019 d'ici 2030. Nous avons ainsi adopté plusieurs initiatives dans l'ensemble du mouvement MSF : réduire les voyages et le fret aériens non essentiels, mesurer et réduire nos émissions de carbone, adopter des systèmes solaires et des pratiques plus efficaces sur le plan énergétique, comme au Nigéria, éviter et réduire les déchets ou encore numériser les processus. » 

— Thomas Kauffmann, Directeur Général de MSF Luxembourg