
Nigéria : Une étude signée LuxOR pour mieux diagnostiquer la fièvre de Lassa
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Dans le cadre d'une étude de validation sur le terrain menée à Abakaliki, au Nigeria, l'Unité luxembourgeoise de Recherche Opperationnelle (LuxOR) a évalué le test de diagnostic rapide (TDR) ReLASV Pan-Lassa en le comparant au test moléculaire PCR pour le diagnostic de la fièvre de Lassa. L’étude menée par LuxOR a révélé que le TDR ne permettait de détecter avec certitude que 4 à 10 % des cas de maladie, ce qui le rend inapproprié pour une utilisation dans les conditions actuelles.
Dr. Temmy Sunyoto, Conseillère en recherche opérationnelle au sein de LuxOR :
La présence de MSF à Abakaliki nous a offert l’opportunité de combler des lacunes majeures en matière de connaissances sur la fièvre de Lassa. En l’absence de diagnostics, de traitements et de vaccins fiables, nous avons concentré nos efforts sur le renforcement des capacités existantes grâce à une recherche opérationnelle rigoureuse. Au fil des années, nous avons consolidé ces capacités à travers plusieurs études clés, soutenues par LuxOR.
Nous avons mené la première validation sur le terrain d’un nouveau test de diagnostic rapide, nous sommes en train de finaliser une étude sur les facteurs prédictifs de mortalité, et nous avons exploré la perception des risques liés à la fièvre de Lassa, tant chez les professionnels de santé que dans la communauté en général. Ces avancées sont le fruit direct de notre partenariat solide avec l’AE-FUTHA et d’autres collaborateurs engagés.
Produire des données probantes est essentiel pour lutter contre la fièvre de Lassa, et la recherche opérationnelle demeurera un pilier central de cette mission. Ensemble, nous transformons la science en meilleurs soins — et en un avenir plus sûr pour les populations les plus à risque. »
« Nous n'avons plus peur » : MSF remet la prise en charge de la fièvre de Lassa au Nigéria
Après sept années de soutien crucial de Médecins Sans Frontières (MSF), les autorités sanitaires locales de l'État d'Ebonyi sont désormais bien équipées pour lutter contre la fièvre de Lassa grâce à une meilleure infrastructure, à des formations renforcées et à une résilience accrue — sauvant des vies et restaurant la confiance dans le système de santé.