Des personnes déplacées marchent entre des bâtiments détruits par la violence et les bombardements incessants à Gaza. Palestine, 6 mai 2024. © MSF
Actualité
Guerre Gaza-IsraëlCommuniqués de presse

MSF dénonce l'attaque israélienne contre un camp abritant des personnes déplacées à Rafah

Le mardi 28 mai 2024

En 1 clic, aidez-nous à diffuser cette information :

Dans la nuit du 26 mai, 180 blessés et 28 morts ont été enregistrés au point de stabilisation des traumatismes (PST) que Médecins Sans Frontières soutient dans le quartier de Tal Al Sultan à Rafah, après que des frappes aériennes des forces israéliennes ont touché un camp abritant des personnes déplacées, dans une zone désignée comme sûre par Israël. La plupart des patients que nous avons traités souffraient de blessures par éclats d'obus, de fractures, de lésions traumatiques et de brûlures. 

Médecins Sans Frontières (MSF) dénonce fermement cette attaque sanglante qui survient quelques jours seulement après que la Cour Internationale de Justice (CIJ) ait ordonné à Israël de cesser toutes ses opérations militaires à Rafah. Nous sommes horrifiés par cet événement meurtrier, qui montre une fois de plus que nul n'est à l'abri. 

Nous réitérons notre appel urgent à un cessez-le-feu immédiat et durable. 

Alors que les forces israéliennes ont décrit cette attaque comme précise avec quelques civils blessés, le nombre de victimes résultant de ces frappes aériennes montre le contraire. 

« Des femmes et des enfants se trouvaient parmi les personnes qui ont été amenées au point de stabilisation et, une fois de plus, ce sont les civils qui paient le prix de cette guerre

Cette attaque israélienne sur un camp peuplé dans une soi-disant "zone de sécurité" à Rafah montre le mépris total pour la vie des civils à Gaza », déclare Samuel Johann, coordinateur d'urgence de MSF à Gaza. 

« Bien que tous les patients aient été stabilisés et dirigés vers les hôpitaux de terrain de Rafah, aucune structure de soins de santé à Gaza n'est en mesure de faire face à un événement de masse tel que celui-ci. Le système de santé a été décimé et ne peut plus faire face », conclut Samuel Johann.

Nos actualités en lien