Le dernier hôpital civil de Pokrovsk ferme en raison de la proximité du front
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Il est de plus en plus difficile d'obtenir des soins médicaux à Pokrovsk en raison de l'avancée de la ligne de front. Le dernier hôpital civil de la région a dû redéployer l'ensemble de son personnel et déplacer les équipements et les matériaux médicaux. Cet établissement fournissait auparavant des soins urgents et spécialisés aux blessés de guerre, en particulier lors d'événements impliquant un grand nombre de victimes.
« Notre équipe médicale a apporté son soutien aux urgences et à l'unité de soins intensifs de l'hôpital. Nous avons vu des professionnels de la santé récupérer du matériel pour le transporter dans des endroits plus sûrs. Les patients avaient déjà été évacués », explique Christopher Stokes, coordinateur des urgences de MSF en Ukraine.
Les ambulances MSF continuent d'opérer à Pokrovsk et dans les environs pour soutenir le système de santé avec des références ou des évacuations médicales d'urgence ».
En août, les ambulances MSF ont effectué 320 évacuations médicales depuis Pokrovsk, dont 55% pour des patients en soins intensifs.
« Ce n'est pas la première fois que nous voyons des hôpitaux fermer alors que la guerre s'intensifie et que la ligne de front se rapproche », ajoute Stokes. « Nous avons vu le même schéma d'évacuation et de destruction à Toretsk, Selydove, Kurakhove, Myrnohrad et Novohrodivka.
Plus de 30 000 personnes restent à Pokrovsk, vivant de fait sur la ligne de front, à seulement 8 kilomètres de là.
« Les équipes de MSF ont continué à fournir des consultations médicales aux personnes évacuées dans les gares lorsque le train d'évacuation s'arrêtait en route de Pokrovsk vers l'ouest ou le sud de l'Ukraine ».