Carolina, responsable des activités de protection, discute avec un patient dans l'un des centres où travaille MSF dans la ville de Zuwara, en Libye

Libye

En 2024, Médecins Sans Frontières (MSF) a fourni un soutien et des soins essentiels aux personnes migrantes, réfugiées et requérantes d’asile en Libye. Beaucoup ont vécu des actes de violence extrême et des abus.

Lire la suite dans le Rapport International d'Activités 2024

Nos activités en 2024 —

+K

consultations ambulatoires

consultations individuelles en santé mentale

nouvelles personnes sous traitement contre la TB

MSF mène diverses activités en Libye : soins de base, diagnostic et traitement de la tuberculose (TB), services de santé sexuelle et reproductive et soins d’urgence pour les personnes réfugiées, migrantes et en situation de vulnérabilité. Nous offrons aussi des services de protection pour identifier les personnes en situation de vulnérabilité, en particulier les enfants mineurs non accompagnés, et les orienter vers d’autres organisations qui répondront à leurs besoins spécifiques.

En 2024, nous avons retrouvé l’accès à un centre de détention près de Tripoli, un des lieux où des personnes migrantes et réfugiées sont détenues arbitrairement et indéfiniment. Nous avons commencé à offrir des consultations de base et services de protection une fois par semaine.

Libya IAR map 2024 ©MSF

Sur la côte, à Zuwara, nous avons repris nos activités aux points de débarquement et fourni une assistance médicale d’urgence aux personnes interceptées en mer par les garde-côtes alors qu’elles naviguaient vers l’Europe. Nous avons aussi commencé à offrir des consultations dans des quartiers où les personnes migrantes et requérantes d’asile vivent dans des conditions précaires. Ces services sont ouverts aux communautés libyennes et non-libyennes de la ville. 

À Misrata, notre équipe soutient la prise en soin des personnes atteintes de TB et travaille dans la seule unité de traitement de la TB résistante du pays. 

MSF continue de recueillir des récits que les enquêtrices et enquêteurs indépendants des droits humains des Nations Unies qualifient de « crimes contre l’humanité » : des personnes migrantes enlevées, agressées, abusées sexuellement ou soumises à des pratiques d’extorsion, de travail forcé et de trafic. 

Nous appelons toujours à l’ouverture de voies d’accès sûres et légales pour les personnes migrantes vulnérables en Libye, tout en aidant à identifier les personnes à enregistrer et à évacuer via un corridor humanitaire entre la Libye et l’Italie.

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