Une aide supplémentaire d'urgence requise suite à l'éruption volcanique
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Suite à l'éruption du Mont Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC) le 22 mai dernier. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et plus d'un demi-million de personnes dans la ville de Goma n'ont plus accès à l'eau potable. Alors que les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) sont mobilisées, Magali Roudaut, chef de mission pour MSF en RDC témoigne des besoins fondamentaux de la population.
Suivant l'ordre des autorités d'évacuer partiellement la ville de Goma en raison du risque de nouvelles éruptions et de tremblements de terre, MSF fait de son mieux pour assurer la sécurité de son personnel, tout en maintenant ses opérations. MSF planifie des interventions pour répondre aux besoins des populations hôtes et déplacées, notamment en matière de soins de santé et d'eau potable, pour faire face à une possible augmentation des cas de choléra dans les zones endémiques telles que Sake, à 25 km plus à l'ouest, où le soutien à la clinique et au centre de traitement du choléra sera renforcé. Notre priorité reste la protection de nos équipes et la réponse aux besoins immédiats de dizaines de milliers de personnes en déplacement.
« Nous avons vu un flux constant de personnes quittant Goma, soit en voiture, soit à pied en direction de Sake, à 25 km à l'ouest de Goma, de Rutshuru et de Minova, au Sud-Kivu, ou en bateau vers Bukavu, transportant des matelas et d'autres effets personnels. Au port de Goma, il y a des foules de gens qui attendent désespérément de prendre un bateau pour traverser le lac entre Goma et Bukavu, au Sud-Kivu. Nous sommes très inquiets pour nos patients, nos collègues et leurs familles et tous ceux qui ont ou auront besoin d'une assistance médicale et humanitaire dans les heures et les jours à venir. »
« Nous avons également vu plusieurs maisons, bâtiments publics, y compris des écoles et des établissements de santé, fissurés par de multiples tremblements de terre violents, mais aussi des champs et des quartiers détruits par des coulées de lave et de cendres. Nous sommes très préoccupés par la sécurité des patients hospitalisés dans des structures de santé surpeuplées, qui se fissurent. Les gaz toxiques peuvent également avoir de graves conséquences médicales sur les habitants de Goma. Les systèmes d'approvisionnement en eau et en électricité ont également été touchés et les routes sont bloquées, entraînant des risques de maladies telles que le choléra et réduisant considérablement l'accès aux soins de santé. Nos pensées accompagnent les personnes qui souffrent des conséquences de cette catastrophe, dont nos collègues qui vivent une situation extrêmement difficile. »