Impact de balles sur un centre de santé de MSF touché par une frappe aérienne au Soudan du Sud
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Un centre de santé de MSF touché lors d'une frappe aérienne au Soudan du Sud

Le vendredi 5 décembre 2025

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Un centre de santé MSF a été touché lors d'une frappe aérienne le mercredi 3 décembre dans la matinée, dans la ville de Pieri, État de Jonglei, au Soudan du Sud. 

Après le bombardement et le départ de l'hélicoptère de combat, les équipes MSF ont constaté la présence de balles ayant atteint l'infrastructure du centre. Par la suite, les équipes de MSF ont été témoin d'autres frappes aériennes à Lankien, où MSF gère également des centres de santé, mais sans dégâts directs causés aux infrastructures. 

Dans les deux localités, tout le personnel MSF est sain et sauf, et aucun blessé n'a été signalé parmi la population locale suite aux frappes aériennes. MSF est le seul acteur de santé à soutenir les populations vulnérables, les femmes et les enfants à Pieri, et l'hôpital MSF de Lankien est le seul établissement de soins secondaires de la région à prodiguer des soins vitaux.

En 2025, MSF a subi à elle seule plusieurs attaques, ce qui a entraîné la fermeture des hôpitaux d'Old Fangak et d'Ulang en mai et juin, ainsi que la suspension des activités de soins primaires dans les provinces de Jonglei, du Haut-Nil et d'Équatoria-Central.

La récente frappe aérienne révèle une tendance profondément inquiétante : les structures de santé sont régulièrement touchées ou prises pour cible lors d'attaques. Nous demandons la protection immédiate des infrastructures médicales, du personnel et des patients au Soudan du Sud », a déclaré Emmerson Gono, chef de mission adjoint de MSF au Soudan du Sud.

MSF mène l'un de ses plus importants programmes d'assistance au Soudan du Sud, répondant aux nombreux besoins sanitaires engendrés par le conflit en cours, les déplacements de population, les inondations récurrentes et les épidémies. 

Ces difficultés sont aggravées par une baisse marquée des financements internationaux alloués aux programmes humanitaires et de développement, ainsi que par la précarité du système de santé national.

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