Unités mobiles médicales envoyées à l'intérieur de l'Ukraine par MSF pour fournir une assistance médicale aux personnes qui tentent de traverser en Pologne pour fuir la guerre dans leur pays - Frontière polono-ukrainienne, 09 mars 2022
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Les cliniques mobiles MSF arrivent en Ukraine

Le jeudi 10 mars 2022

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Les équipes d'urgence MSF ont été déployées dans tous les pays voisins. Nous sommes à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine et nous envoyons des unités médicales mobiles à l'intérieur du pays. Nous redoublons aussi d'efforts pour envoyer du matériel médical, logistique et des ressources humaines à nos équipes qui travaillent 24 heures sur 24 en Ukraine. Nous sommes en contact avec les hôpitaux de tout le pays, qui ont cruellement besoin de matériel médical pour soigner les blessés ainsi que les personnes atteintes de maladies chroniques. Nos kits prépositionnés ont déjà été distribués. Nous avons fait des donations de kits de traumatologie dans les hôpitaux de Kyiv, et nous sommes en contact avec des structures médicales dans l'est, l'ouest de l'Ukraine et à Marioupol.

En Pologne, on voit tous les jours des gens traverser la frontière. Les températures sont glaciales. On voit des femmes et des enfants, des personnes âgées traverser chaque jour, et nous sommes très inquiets de leur sort. De plus en plus de personnes vulnérables arrivent.

Et nous sommes ici pour soutenir autant que possible les efforts, à l'intérieur de l'Ukraine et dans les pays voisins : Pologne, Moldavie, Hongrie, Slovaquie, ainsi que nos équipes en Biélorussie et en Russie. 

MSF a également mobilisé des équipes d'urgence dans la plupart des pays voisins de l'Ukraine avec un double objectif : premièrement, pré-positionner du matériel médical pour pouvoir entrer dans le pays et s'occuper non seulement des blessés de guerre mais aussi de toutes les urgences médicales que nous pouvons dans la mesure de nos possibilités (personnes atteintes de maladies chroniques dont le traitement peut être interrompu, ou personnes atteintes de tuberculose et de VIH, etc.) et, deuxièmement, évaluer les besoins non satisfaits des réfugiés à ces postes frontaliers. Les personnes que nous voyons arrivent épuisées, affrontant le voyage même à pied et endurant des températures glaciales.

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