Papouasie-Nouvelle-Guinée
En 2024, Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé un projet pour aider les personnes touchées par diverses formes de violence dans des communautés isolées de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG).
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Pour les personnes exposées à la violence intercommunautaire et sexuelle, l’accès aux services de santé est inégal dans la région des Hautes-Terres, surtout dans les zones isolées. Les structures médicales sont rares et dispersées sur un territoire accidenté, et les communautés rurales de la province de Jikawa peinent à accéder aux soins. De nombreuses personnes n’ont pas les traitements dont elles ont besoin.
En collaboration avec les autorités de santé, MSF a lancé en juin un projet à Jiwaka pour améliorer l’accès aux soins des personnes survivantes de violence intercommunautaire, sexuelle et fondée sur le genre (VSFG), domestique, liée aux élections, ou à des accusations de sorcellerie.

Les conflits intercommunautaires sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, notamment dans les Hautes-Terres où clans et tribus s’affrontent depuis des siècles pour des différends liés à la terre et au bétail, ou fondés sur le genre. Ces combats pèsent lourdement sur la situation socio-économique précaire de la région. Le manque de soins et de services de soutien aggrave les souffrances, à la fois celles des personnes déplacées par les affrontements armés et celles des communautés qui les accueillent.
En outre, la VSFG augmente considérablement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en particulier dans la région des Hautes-Terres. La Papouasie-Nouvelle-Guinée est l’un des pays les plus dangereux au monde pour les femmes et les filles.
Avec ce projet, MSF prévoit de renforcer les capacités des services existants dans les structures de santé, de développer une approche communautaire pérenne des soins et d’établir un service de prise en soin de la VSFG en renforçant le système d’orientation et de protection.

