Niger
Au lendemain de la crise politique qui a éclaté en juillet 2023 au Niger, qui a aggravé les besoins humanitaires préexistants dans le pays, Médecins Sans Frontières (MSF) a continué à fournir des soins de santé et un soutien vitaux dans les zones touchées.
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Nos activités en 2023
million de consultations externes
cas de paludisme traités
personnes admises à l'hôpital, dont 93600 enfants de moins de 5 ans
enfants admis dans des programmes d'alimentation ambulatoires pour malnutrition sévère
Au cours de l'année, la situation sécuritaire est restée instable dans les zones frontalières avec le Nigéria, le Burkina Faso et le Mali. De nombreux incidents violents ont eu lieu, notamment des enlèvements, des assassinats et des victimes d'engins explosifs improvisés dans la région de Tillabéry, dans le bassin du lac Tchad, et dans une moindre mesure dans la région de Maradi au sud.
Après le coup d'État militaire du 26 juillet, les sanctions, telles que la fermeture des frontières terrestres et aériennes et la suspension des relations commerciales et bancaires régionales, ont aggravé l'insécurité alimentaire et rendu encore difficile l'accès aux soins de santé pour la population.
En Assamaka, plusieurs ONG internationales se sont retirées, laissant des milliers de migrants expulsés d’Algérie se débrouiller seuls dans le désert du nord du Niger, privés d’abris, de soins, de protection et de biens de première nécessité. En réponse, MSF a distribué de l’eau et des articles de première nécessité, tels que des kits d’hygiène et de cuisine, et a apporté un soutien en santé psychologique, tout en dénonçant publiquement les conditions de vie déplorables dans lesquelles les migrants étaient contraints de vivre.
Malgré les restrictions d’accès imposées aux ONG humanitaires, ainsi que la fermeture des frontières qui a gravement perturbé la chaîne d’approvisionnement, notamment pour les produits nutritionnels, nous avons continué à offrir des soins intégraux dans les hôpitaux et les centres de santé intégrés que nous soutenons déjà dans les régions de Tillabéri, Maradi, Zinder, Tahoua et Diffa. Cela comprenait des services de maternité, de pédiatrie et de nutrition. Nous avons également continué à construire et à moderniser des structures dans ces régions dans le cadre de notre partenariat à long terme avec les autorités sanitaires nigériennes pour améliorer l’accès aux soins des personnes vivant dans des conditions de vulnérabilité.