
Mexique
En 2024, le Mexique a accueilli un nombre important de personnes migrantes et requérantes d’asile. Médecins Sans Frontières (MSF) fournit des soins et un soutien en santé mentale dans des cliniques dans tout le pays.
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Nos activités en 2024 —
consultations ambulatoires
consultations individuelles en santé mentale
consultations prénatales
personnes traitées à la suite de violence sexuelle
Au Mexique, les demandes d’asile ont augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie pour atteindre 86 000 en 2024.
Mais les personnes requérantes d’asile ne représentent qu’une fraction du total des gens qui transitent par le Mexique, dont beaucoup cherchent à atteindre les États-Unis. Selon les statistiques officielles, entre janvier et août 2024, 925 000 personnes étaient sur les routes dans le pays.
À Tapachula et Coatzacoalcos, au sud, nous avons aidé les personnes qui arrivaient et celles qui étaient bloquées à cause des difficultés à obtenir des permis de transit. Pendant l’année, MSF s’est adaptée à l’évolution des routes migratoires et est intervenue temporairement à Suchiate et Juchitán.
La hausse des flux migratoires, en particulier après les élections américaines, a conduit MSF à renforcer son assistance en organisant des cliniques mobiles fin 2024.

À Mexico, les équipes de MSF ont fourni des soins, un soutien psychologique et de la physiothérapie aux personnes survivantes de violence extrême, aussi bien mexicaines que migrantes, dans une clinique spécialisée.
Nous avons aussi renforcé nos cliniques mobiles dans les camps de fortune. À la frontière nord, nous avons fermé notre projet à Piedras Negras en septembre, après sept ans d’activité. À Reynosa et Matamoros, nous avons continué d’offrir des soins de base et un soutien psychologique aux personnes migrantes vivant dans des refuges en attendant de traverser la frontière pour demander l’asile aux États-Unis.
Nos équipes rapportent que les personnes migrantes, surtout les femmes et les enfants toujours plus nombreux, ont souvent un accès limité aux services de base et passent de longues périodes dans des environnements insalubres et hostiles. Ces conditions aggravent les problèmes médicaux comme les infections respiratoires, les infections cutanées, le syndrome de stress post-traumatique et d’autres troubles mentaux liés à l’exposition à une violence extrême.