Bruxelles le 29 juin 2023, au HUB humanitaire. Isaline, manager vaccination, en discussion avec un patient.

Belgique

En Belgique, Médecins Sans Frontières offre un soutien médical et psychologique aux personnes migrantes et requérantes d’asile vivant dans des conditions précaires. Nous plaidons aussi pour que le gouvernement remplisse ses obligations à leur égard.

Lire la suite dans le Rapport International d'Activités 2024

Nos activités en 2024 —

consultations ambulatoires

participants aux consultations de groupe en santé mentale

consultations individuelles en santé mentale

En 2024, près de 40 000 personnes ont demandé une protection internationale en Belgique. C’est le chiffre le plus élevé depuis 2015. 

Mais le gouvernement échoue à leur fournir un logement et d’autres services auxquels elles ont droit. Des milliers de personnes doivent donc dormir à la rue, dans des parkings ou dans des camps, parfois pendant des mois. Beaucoup sont extrêmement vulnérables, après avoir fui un conflit, ou subi des tortures et des persécutions pour leurs opinions politiques ou leur orientation sexuelle.

Beaucoup de sans-papiers ont lutté pour obtenir un logement et des soins. Cela les rend vulnérables aux maladies et aux problèmes de santé mentale, comme la dépression et le syndrome de stress post-traumatique.

Belgium IAR map 2024 ©MSF

En réponse, nos équipes mobiles ont offert des consultations médicales et un soutien psychologique aux personnes migrantes, requérantes d’asile et aux enfants mineurs non accompagnés vivant dans des conditions précaires et des centres gérés par plusieurs organisations partenaires à Bruxelles. Nous avons aussi organisé des sessions de promotion de la santé, intensifié les activités de prévention et de contrôle des infections, et vacciné les enfants.

Après sept ans de travail au « Hub humanitaire », nous avons transféré nos activités à Médecins du Monde. Cela nous a permis de nous concentrer sur l’aide aux personnes migrantes et requérantes d’asile dans des zones plus difficiles d’accès à Bruxelles et dans toute la Belgique, notamment le long de la frontière française. 

Nous avons aussi renforcé le réseau des volontaires de santé qui fournissent un deuxième avis médical aux personnes placées en centres de rétention administrative. 

Alors que la Belgique durcissait ses politiques d’immigration et que les discours anti-immigration se multipliaient, nous avons intensifié notre plaidoyer pour un accès effectif aux soins pour tout le monde. Nous avons aussi appelé les autorités à respecter les lois nationales et internationales en matière de droits des personnes demandant une protection internationale et des personnes placées dans des centres de rétention administrative.

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