Ebola

Apparu pour la première fois en 1976, le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles, des organes et des personnes infectées. Lors des enterrements, le défunt peut également transmettre le virus aux endeuillés en cas de contact direct avec lui. Son origine est inconnue mais les chauves-souris sont condidérées comme l'hôte probable. Tant les êtres humains que les animaux peuvent attraper la maladie.

Si elle est contractée, la maladie d’Ebola est l’une des plus mortelles au monde. Il s’agit d’un virus très contagieux qui peut tuer jusqu’à 90 pour cent des personnes qui l’attrapent, causant la terreur parmi les communautés infectées.

Entre le printemps 2014 et janvier 2016, 28 636 cas et 11 315 décès (OMS) ont été recensés au cours de l’épidémie qui a frappé l’Afrique de l’Ouest (Guinée, Libéria et Sierra Leone), considérée encore aujourd'hui comme l'épidémie la plus meurtrière du virus Ebola.

Symptômes 

Au début, il n’y a pas de symptômes précis, rendant ainsi le diagnostic difficile. La maladie se caractérise souvent par l’apparition soudaine de fièvre, une faiblesse, des douleurs musculaires, des maux de tête et des maux de gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées, d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes.

Traitements 

Après près d'un demi-siècle sans traitement spécifique, ce n'est que lors de la plus grande épidémie d'Ebola en 2014, lorsque les pays les plus riches ont été confrontés à la menace d'Ebola dans leurs frontières, que le financement de la recherche et du développement de traitements et de vaccins contre le virus a augmenté de façon spectaculaire. Deux traitements ont été approuvés par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en 2020. Il existe également deux vaccins, qui en plus du traitement, sont essentiels pour prévenir et répondre à une épidémie d'Ebola. Bien qu'il s'agisse d'un ajout important à la boîte à outils de la riposte à Ebola, ces nouveaux outils médicaux ne répondent qu'à l'ébolavirus du Zaïre, l'espèce de virus la plus courante à l'origine de l'épidémie de 2014.

Malheureusement, ces traitements restent largement inaccessibles aux personnes qui en ont besoin pendant les épidémies. 

La prévention de la transmission est cruciale. C’est pourquoi les patients sont soignés dans des Centres de traitement Ebola qui appliquent des procédures de prophylaxie strictes. Par ailleurs, il faut en priorité identifier les personnes avec lesquelles le patient a été en contact lorsqu'il était malade et procéder à des inhumations sans risque. Des activités de promotion de la santé sont organisées dans les communautés pour sensibiliser à la menace, et expliquer comment s’en protéger et que faire si des symptômes apparaissent.