Activité communautaire menée par des agents de santé communautaire avec les femmes du camp de déplacés de Gancé

Cameroun

Au Cameroun, Médecins Sans Frontières (MSF) a soutenu les autorités locales en matière de soins médicaux et nutritionnels, ainsi que de réponses aux urgences sanitaires et aux épidémies de paludisme dans les régions de l'Extrême-Nord et du Centre au cours de l'année 2023.

Lire la suite dans le rapport d'activités international 2023

En 2024, nous commémorons 40 ans de soutien continu au Cameroun.

Aujourd’hui, MSF est présente dans la région de l’Extrême-Nord et fournit des soins chirurgicaux d’urgence, des soins de santé mentale, des soins de santé primaires, secondaires et maternels dans le district sanitaire de Mora.

Nos activités en 2023

consultations externes

cas de paludisme traités

personnes traitées contre le choléra

interventions chirurgicales

La situation sécuritaire dans l'Extrême-Nord, où se situe notre projet régulier, reste volatile, avec des affrontements répétés entre des groupes armés étatiques et non étatiques et des flambées de violence intercommunautaire.

Les équipes de MSF soutiennent les centres de santé locaux en fournissant des soins de santé généraux et en faisant don de matériel médical. À Mora, nous avons construit une nouvelle unité chirurgicale à l'hôpital afin d'améliorer les soins chirurgicaux d'urgence. Pendant la saison des pluies à Kousseri, et le pic de cas de paludisme qui s'en est suivi, nos équipes ont aidé l'hôpital régional à intensifier les traitements.

Régions où MSF était présente en 2023

Nous avons également soutenu la réponse nationale à une épidémie de choléra dans la région du Centre, qui a touché neuf districts sanitaires. Outre le traitement des patients, nous avons amélioré les installations d'eau, d'assainissement et d'hygiène, et mené des activités de sensibilisation des communautés et de surveillance épidémiologique.

En 2023, nous avons pris la décision de fermer notre bureau de liaison à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Depuis que les autorités nous ont ordonné de suspendre nos activités en décembre 2020, nous n'avons pas été en mesure d'apporter un soutien pourtant indispensable aux personnes touchées par la violence et les déplacements. Le conflit fait rage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016.

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