Greenpeace protège notre maison commune, MSF soigne ses habitant·es.

Greenpeace protège notre maison commune. MSF soigne ses habitant·es.
Cette année, comme les précédentes, le Luxembourg est le premier pays européen à atteindre le jour du dépassement (Overshoot Day, en anglais) – seul le Qatar fait pire au niveau mondial.
En 2025, ce dépassement intervient dès le 17 février. Cela signifie que l’empreinte écologique du Luxembourg est l’une des plus élevées au monde : il faudrait plus de 7 planètes pour répondre à nos besoins en ressources si l’ensemble des êtres humains consommaient comme un·e habitant·e du Grand-Duché.
Transports, alimentation trop carnée et consommation d’énergie contribuent entre autres à l’épuisement des ressources naturelles et au réchauffement climatique.
Même au Luxembourg, les effets de l’augmentation de la température moyenne globale à la surface de la planète se font sentir : inondations, sécheresses, canicules, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient et gagnent en intensité chaque année. La biodiversité chute également au Grand-Duché, conséquence de la destruction des écosystèmes, notamment par l'artificialisation des sols et les pesticides.
Pour envisager un avenir durable, il faut comprendre que l’environnement, les êtres humains, leur santé, la société et l’économie sont tous interconnectés et dépendent les uns des autres.
L’enjeu est tel que nous ne pouvons plus agir de façon isolée. C’est pourquoi MSF et Greenpeace s’associent pour donner le plus large écho aux défis qui nous attendent. Plus que jamais, il est temps de se rassembler face à la crise climatique et à ses conséquences !

Ensemble, agissons face au défi climatique !
Parce qu'on ne peut pas être en bonne santé sur une planète malade !
Quelles menaces pour notre santé ? ↓

Incendies et sécheresse
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Inondations & précipitations
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Pollution de l'air
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Sécheresse et incendies
La hausse des températures entraîne, entre autres, des sécheresses plus fréquentes et plus intenses, qui ont un impact significatif sur la disponibilité alimentaire, notamment dans les pays les moins responsables du réchauffement climatique.
Le Programme alimentaire mondial estime que la crise climatique pourrait entraîner une augmentation de 20 % de la faim et de la malnutrition dans le monde d'ici 2050.
Par exemple, dans le sud de Madagascar, des années consécutives de sécheresse (combinées à des cyclones dévastateurs) ont déjà gravement affecté les récoltes et l’accès à la nourriture. Cela a provoqué une crise alimentaire aiguë qui a laissé des milliers d’enfants gravement malades et des familles entières dans une extrême pauvreté.
Une situation similaire prévaut dans le nord-ouest du Nigeria, où les changements climatiques aggravent l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Dans certaines zones, les niveaux de malnutrition aiguë globale ont doublé depuis l'année dernière, alors que la situation était déjà considérée comme désastreuse.
En plus de détruire les cultures, les sécheresses multiplient les risques d’incendies de forêts, eux-mêmes à l’origine de rejet de tonnes de CO₂ dans l’atmosphère et donc d’augmentation de la température. Pour ne rien arranger, partout sur la planète, en Amazonie et en Indonésie particulièrement, des feux sont allumés de manière ciblée afin de transformer les forêts en surfaces agricoles. Celles-ci serviront notamment à nourrir le bétail qui à son tour nourrira… une petite partie de la population mondiale : généralement, les pays du Nord, comme le Luxembourg !


Inondations et précipitations
La crise climatique s’accompagne également d’une augmentation des précipitations, entraînant des inondations et une augmentation des taux de maladies transmises par les insectes, comme le paludisme et la dengue. En République démocratique du Congo, le paludisme provoque chaque année quatre fois plus de décès que les conflits, la méningite, le choléra, la rougeole et les maladies respiratoires réunis.
Les inondations ont aussi un impact permanent sur l’accès aux soins de santé et entraînent des retards dans le diagnostic et le traitement de maladies non transmissibles, comme le diabète et l’hypertension, comme lors des récentes inondations au Soudan du Sud qui ont déplacé des milliers de personnes.
Au Luxembourg également, les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations répétées, sont de plus en plus fréquents. Ainsi, 69 % des personnes interrogées au Luxembourg estiment avoir pâti d’au moins une conséquence directe de phénomènes météorologiques extrêmes*. Pour lutter contre le dérèglement climatique, responsable de l’augmentation des inondations, Greenpeace s'engage contre l'extraction, la production, la combustion et le financement des énergies fossiles, principales responsables des rejets de gaz à effet de serre.
*Source : enquête de la BEI
Pollution de l'air
La pollution de l'air dans les zones urbaines des pays à faible revenu et dans ceux qui sont touchés par des urgences humanitaires est un problème croissant et un facteur de risque de morbidité de plus en plus élevé.
En effet, de nombreuses maladies non transmissibles, telles que l'asthme et les maladies respiratoires, sont liées au risque de pollution de l'air.
Les interventions humanitaires se déroulent de plus en plus souvent en milieu urbain, où les personnes affectées par l’exposition à la pollution de l’air doivent pouvoir être prises en charge.
À Martissant (Haïti), par exemple, MSF a été chargée de répondre à un nombre élevé de cas d'asthme. Les équipes ont utilisé l'information géographique pour cartographier le risque de pollution de l'air avec l'aide des volontaires de Missing Maps qui ont mis à jour les précieuses sources de données OpenStreetMap sur les routes et les bâtiments, afin d’offrir des soins là où ils sont le plus nécessaires.
Cette pollution de l’air est tout particulièrement due au secteur des transports et aux moteurs diesel qui rejettent des oxydes d’azote (NOx) ainsi que des particules fines ; c’est pourquoi ce sont les milieux urbains et densément peuplés qui sont tout particulièrement touchés par cette pollution (presque) invisible. Greenpeace exige depuis des années déjà, partout dans le monde, une réglementation des véhicules thermiques polluants afin (notamment) de faire des villes des endroits plus respectueux de l’environnement et de notre santé.

