TRAVAILLER POUR MSF
Pour les collaborateurs au siège, nous publions toujours les postes vacants. Vous pouvez trouver ces annonces sur la page "emplois".
Médecins Sans Frontières cherche aussi en permanence des collaborateurs désireux de travailler sur le terrain. Pour plus d'informations, lisez attentivement la page "travailler sur le terrain".
Conformément à la Charte de Médecins Sans Frontières, l’intérêt pour une région déterminée ne peut jamais l’emporter sur l’engagement. Il s’agit avant tout d’aider des populations dans le besoin, où que ce soit dans le monde.
Les bénévoles ne peuvent travailler qu’au siège situé à Luxembourg et non à l’étranger.
La durée moyenne d’une mission peut varier considérablement, de quelques semaines en situation de crise à un an ou plus dans un projet à caractère structurel dans un contexte stable. Tout candidat doit d’emblée être disposé à s’engager pour une période de douze mois.
Médecins Sans Frontières recherche différents profils pour travailler sur le terrain. Regardez ici un aperçu des profils recherchés.
Les expatriés signent un contrat de travail à durée déterminée, la plupart du temps entre six et douze mois. Ce statut implique des droits et des obligations, tant dans le chef de l’employeur que du travailleur « volontaire ».
Le salaire mensuel des expatriés est calculé en fonction de leur pays de résidence ainsi que de l'expérience professionnelle reconnue par MSF.
Chaque expatrié bénéficie d’une assurance couvrant les soins de santé, l’incapacité de travail, les accidents et la responsabilité civile, l’invalidité permanente, le décès, le rapatriement et la perte des bagages.
Médecins Sans Frontières assume les frais de logement, le transport de la résidence de l’expatrié jusqu’à son lieu de mission, le visa (le candidat doit disposer d’un passeport valable) et la plupart des vaccins requis pour le séjour à l’étranger. Arrivé sur place, chaque expatrié reçoit une indemnité supplémentaire, appelée « per diem », afin de couvrir ses frais de nourriture.
Les risques de sécurité sont inhérents à la réalité quotidienne de l’activité de Médecins Sans Frontières. Il ne faut ni les exagérer, ni les minimiser. Ces risques sont surtout liés aux déplacements, aux moyens financiers et matériels et aux situations de conflit (ouvert ou larvé).
Médecins Sans Frontières offre un plan de sécurité pour chaque projet en fonction du contexte. En général, il est attendu des expatriés qu’ils se soumettent aux règles locales (comme les règles de circulation) ainsi qu’à celles de MSF. Cela permet une intégration réussie au sein de la population et de réduire les risques.
Après un incident de sécurité (accident ou autre événement traumatisant), Médecins Sans Frontières offre un soutien psychologique. L’organisation peut également faire appel à un réseau de psychologues externes.
Les expatriés partis en mission pendant toute une année ont droit à trente jours de congé par an. Ils peuvent prendre un maximum de vingt jours sur le terrain, le reste des jours devant être pris après la fin de la mission ou après douze mois de mission (si la durée totale de la mission est de plus de 18 mois).
Les conditions de vie varient d’un pays ou d’une région à l’autre. Médecins Sans Frontières s’efforce dans tous les cas d’offrir à ses équipes un environnement de travail qui favorise le bon fonctionnement des secours, tout en tenant compte du niveau de vie locale.
Médecins Sans Frontières organise des formations plusieurs fois par an. Ces sessions pour nouveaux candidats comprennent des modules théoriques et pratiques, généraux et spécifiques et ce, en fonction du profil. En outre, chaque candidat reçoit des informations écrites concernant le pays où il travaillera et sur les activités que Médecins Sans Frontières y développe. Enfin, une série de briefings opérationnels, administratifs et généraux est également prévue.
Pour en savoir plus, lisez notre avis de confidentialité pour les candidats à un poste chez MSF Luxembourg.
EN SAVOIR PLUS SUR MSF
Médecins Sans Frontières n'a pas de couleur politique. Nous sommes absolument apolitiques, neutres et impartiaux. En vertu de l'éthique médicale généralement reconnue et le droit à l'aide humanitaire, MSF exige une liberté totale dans l'exercice de sa fonction. Cela sans faire de distinction de race, de religion et de conception de vie ou politique. Les collaborateurs de MSF respectent les codes de conduite médicaux et maintiennent une indépendance complète vis-à-vis du pouvoir politique, religieux ou économique.
Si la situation sur le terrain le permet et si cela ne compromet pas l’indépendance et la neutralité, Médecins Sans Frontières peut coopérer avec d’autres organisations. La coopération avec des organisations locales est souvent très utile parce que celles-ci connaissent le contexte mieux que quiconque.
MSF doit absolument préserver son caractère unique et rester une organisation active au sein même de la société, qui, par le biais d'actions humanitaires et médicales, mais aussi par le témoignage, œuvre en faveur d'une aide médicale humanitaire neutre et indépendante pour les populations en danger.
L'action humanitaire se décline selon MSF en assistance et témoignage. Cette coexistence fait la spécificité de l'organisation. Elle n'est possible que par une présence de proximité auprès des victimes qui permet à la fois l'acte médical (assistance) et une prise de parole en connaissance de cause de la réalité. C'est la proximité de la réalité qui donne sa force et sa crédibilité au témoignage de MSF.
Contrairement à d'autres organisations de secours médical, MSF considère comme faisant partie intégrante de son travail de témoigner publiquement d’exactions dont peuvent être victimes les populations qu’elle soigne ou de violations du droit humanitaire dans les régions où l'organisation est active.
Médecins Sans Frontières travaille partout où existe un besoin médical urgent. Il peut s’agir de zones de conflit, mais aussi, par exemple, de régions touchées par une catastrophe naturelle ou une épidémie.
Pour le moment, Médecins Sans Frontières est active dans plus de 60 pays à travers le monde. Ce nombre varie en fonction des projets lancés ou clotûrés par Médecins Sans Frontières en fonction de l’évolution des situations de crise.
Pour obtenir un aperçu total des activités de Médecins Sans Frontières, vous pouvez avoir accès au Rapport International d’Activités.
Médecins Sans Frontières examine chaque situation au cas par cas. Au terme de la mission exploratoire, l’équipe fait le point : quels sont les besoins médicaux et de quelle manière notre organisation peut-elle apporter une aide ? La décision d’intervenir quelque part ou non est donc prise sur base de critères médicaux. La race, les convictions politiques ou religieuses de la population ne peuvent jamais intervenir dans cette décision.
Médecins Sans Frontières est strictement neutre et impartiale. Lorsque nous travaillons quelque part, notre organisation aide tous ceux qui ont besoin d’aide : les victimes de tous les groupes impliqués dans les conflits, qu’il s’agisse de civils ou de militaires.
Dans beaucoup d’endroits où MSF travaille en situation d’urgence, les enfants et les femmes sont les plus vulnérables. Selon les estimations, chaque année, 9 millions d’enfants décèdent avant leurs cinq ans.
Dans la majeure partie des cas, ce sont des médecins et des infirmières généralistes qui soignent les enfants, notamment lors d’épidémies ou de crises alimentaires. Dans certains de nos plus grands hôpitaux, nous travaillons avec des pédiatres.
À l’exception de certains journalistes, Médecins Sans Frontières n’envoie pas de personnes extérieures à l'organisation dans ses projets, principalement en raison du manque de capacités d’encadrement. Il en va de même pour les étudiants désireux d’intégrer un projet lors de vacances scolaires.
En octobre 1999, MSF voit ses efforts couronnés par le prix Nobel de la paix. Cette distinction ne récompense pas uniquement son action dans le domaine médical, mais aussi, et surtout, son plaidoyer et son témoignage en faveur des populations en danger.
Si MSF ne cherche pas à mettre fin aux guerres et n’a pas les moyens de garantir la protection de civils contre la violence, nous pouvons en revanche dénoncer publiquement des violations dont ses équipes sont témoins sur le terrain. Cette notion de témoignage, et la mise en tension avec divers pouvoirs qu’elle suppose, fait partie des principes fondateurs de MSF.
Aucune visite dans nos locaux n'est possible, sauf si elle s’intègre dans un projet pédagogique plus vaste organisé conjointement avec MSF.
Contrairement à l’aide au développement, MSF ne vise pas à construire, reconstruire ou encadrer le destin de groupes de population dans la durée. Ce sont des tâches pour lesquelles MSF n’a ni le mandat, ni la légitimité.
Intervenir dans des situations de crise aiguë – conflits, déplacements de populations, crises alimentaires, épidémies, catastrophes naturelles, etc. – pour aider les populations en danger: c’est cette idée de l’action humanitaire que développe Médecins Sans Frontières. L’objectif est d’alléger des souffrances et de sauver des vies.
Les expatriés donnent principalement des interviews aux médias et participent régulièrement à des conférences organisées par divers organismes et institutions comme les écoles ou autre. Chaque année, des dizaines de membres de MSF se prêtent à l’exercice. Cependant, à quelques exceptions près, ils ne donnent pas d’interview à des particuliers.
Médecins Sans Frontières démarre surtout ses interventions suite à une urgence : catastrophes naturelles, conflits, déplacements de réfugiés, famines, épidémies, etc. Certains projets sont toutefois axés sur le moyen ou le long terme. Il s’agit notamment de collaborations locales et d’un volet important d’information et de formation (sida, tuberculose, malaria, santé mentale, patients sans accès aux soins de santé, etc.).
Notre logo actuel est l'aboutissement d'une évolution de notre logo initial qui représentait une croix blanche sur fond rouge. Nous avons voulu modifier celui-ci pour deux raisons. D'une part, il fallait nous démarquer du logo de la Croix-Rouge. D'autre part, nous voulions ôter toute connotation religieuse en supprimant la croix.
Nous avons finalement opté, en 1994, pour le logo que nous connaissons aujourd'hui. La silhouette est ambivalente. Elle évoque à la fois un être humain en mouvement qui fuit les violences ou une personne qui vient en aide à d'autres personnes. Dans les deux cas, il s'agit d'un personnage actif et les rayures ne font que renforcer ce dynamisme. Enfin, nous avons conservé le rouge qui prédominait dans le logo initial.